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La difficile marche de la Cemac vers l’intégration

La libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région Afrique centrale reste torpillée par la Guinée Équatoriale et le Gabon, qui exigent toujours le visa d’entrée aux ressortissants d’autres pays de cet espace communautaire.

3 Min Lecture

C’est une épine dans la chaussure des dirigeants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). L’intégration véritable reste un vœu pieux. Les échanges économiques et commerciaux étant quasiment nuls, dépassant à peine 2%. Bref, la sous-région Afrique centrale reste la zone la moins intégrée au monde. On peut néanmoins noter leur volonté politique en renouvelant

Leur engagement solidaire de faire de la Cemac un espace économique émergent à travers l’accélération des infrastructures d’intégration nécessaires à la promotion d’un développement économique et social inclusif,

comme on peut le lire dans le communiqué final ayant sanctionné les travaux de la dernière conférence des chefs d’États à Yaoundé au Cameroun.

Malgré l’optimisme du chef de l’État camerounais, Paul Biya, dans son discours de clôture, en relevant que

Nous avons pu mesurer les avancées enregistrées et les efforts qui restent encore à faire. Les avancées constatées dans le cadre de l’intégration de nos économies augurent des perspectives encourageantes.

Il reste que l’intégration a encore du plomb dans l’aile dans la zone Cemac. On en veut pour preuve, la difficile application de la libre circulation des personnes et des biens. Si certains pays l’appliquent déjà effectivement, il reste que des pays comme la Guinée équatoriale et le Gabon exigent toujours le visa d’entrée aux ressortissants d’autres pays de cet espace communautaire.

 Au-delà de la xénophobie qu’on peut reprocher à ces pays vis-à-vis des ressortissants de certains autres pays, il reste que la situation de ces pays face par exemple aux Accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne ne facilite pas les choses.

En effet, si le Cameroun, leader économique a signé ces accords, d’autres pays ne l’ont toujours pas fait. Et, ces pays peuvent craindre que les produits en provenance de l’UE se retrouvent sur leur territoire affranchis des droits de douane, sans compensations.  Néanmoins, l’on note une amélioration dans la libre circulation des personnes et des biens, dans l’ensemble de la sous-région.

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