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DCU-CEMAC : une étape décisive pour attirer davantage d’investissements en Afrique centrale

La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) vient de lancer , l’appel à candidatures pour recruter le Directeur général du DCU-CEMAC, la future infrastructure centrale de conservation des titres et de règlement-livraison.

3 Min Lecture

Un mouvement stratégique qui pourrait profondément transformer l’environnement des investisseurs dans la zone CEMAC. Un dispositif qui modernise la chaîne de l’investissement

Le DCU-CEMAC représente bien plus qu’un simple organe technique. Il constitue le cœur de la sécurité financière dans lequel transiteront toutes les transactions boursières régionales. Son rôle sera déterminant pour : garantir une conservation fiable des titres, réduire les risques opérationnels, accélérer le règlement-livraison et offrir un cadre harmonisé aux investisseurs locaux et internationaux.

Après la fusion DSX–BVMAC, ce maillon manquant doit permettre de finaliser l’intégration du marché financier et de créer un environnement plus lisible pour les gestionnaires d’actifs, les banques d’investissement, les assureurs, les fonds de pension et les investisseurs privés.

Un marché plus crédible = plus d’investissements

En renforçant la confiance et la transparence, le DCU-CEMAC devrait améliorer la liquidité sur les titres publics et privés, l’attractivité des émissions obligataires régionales, la capacité des États et entreprises à lever des financements, et l’arrivée d’investisseurs étrangers plus exigeants en matière de gouvernance.

Le marché financier d’Afrique centrale, souvent jugé “trop petit” ou “peu structuré”, gagne ici une occasion de se repositionner comme une place sérieuse, capable de rivaliser progressivement avec l’UEMOA ou l’Afrique de l’Ouest anglophone.

Profil recherché : priorité à l’expertise financière

La BEAC recherche un dirigeant âgé de moins de 57 ans, cumulant au moins 10 ans d’expérience, notamment dans la finance et le marché des capitaux, les infrastructures financières, la régulation, la gestion de projets technologiques. Le dépôt des dossiers est fixé au 27 novembre 2025.

Pour les investisseurs, que faut-il retenir ?

Le DCU-CEMAC devrait réduire le risque systémique, un facteur clé dans toute stratégie d’investissement. Il ouvre la voie à un marché plus fluide, plus automatisé et plus sécurisé. Il pourrait faciliter l’entrée de nouveaux instruments financiers (ETF régionaux, titres structurés, obligations vertes). Enfin, il contribue à créer une place boursière plus intégrée, indispensable pour attirer les grands investisseurs internationaux.

En clair, l’arrivée du DCU-CEMAC n’est pas seulement une réforme institutionnelle, c’est un tournant pour l’investissement en Afrique centrale.

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