La Banque africaine de développement vient d’accorder 28,49 millions de dollars au Ghana pour renforcer l’objectif d’électrification universelle. Le Conseil d’administration de l’institution financière multinationale de développement, établie dans le but de contribuer au développement et au progrès social des États africains a approuvé cette décision le 14 mars 2023 à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Un don qui permettra au Ghana de construire des infrastructures d’énergies renouvelables. Ce qui va augmenter de 10 % l’utilisation de ces énergies d’ici 2030, peut-on lire sur le site de la BAD. Il s’agit, ajoute la banque, d’un financement qui proviendra du Programme de développement des énergies renouvelables dans les pays à faible revenu du Fonds d’investissement climatique.
Il vise à soutenir la construction de mini-réseaux, de systèmes d’énergies solaires photovoltaïques autonomes et l’installation de batteries solaires pour le stockage de l’excédent d’énergie. Une pratique connue sous le nom de facturation nette, peut-on lire sur le site de la BAD.
Par ailleurs, cette dernière approbation du Conseil d’administration de la banque porte le coût total du projet à 85,18 millions de dollars. Le Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque, a apporté 27,39 millions de dollars.
Le secrétariat d’État à l’Économie de la Suisse et le gouvernement du Ghana ayant quant à eux contribué à hauteur de 13,30 millions de dollars et 16 millions de dollars respectivement indique toujours le site de la Bad. Le projet consiste à réaliser la conception, l’ingénierie, la fourniture, la construction, l’installation, les essais et la mise en service de systèmes d’énergie renouvelable pour les communautés insulaires de la région du lac Volta.
Il s’agit donc de financement qui ont également pour mérite de renforcer le développement socio-économique du continent tel que prévu dans le cadre du « New Deal pour l’énergie en Afrique », de la BAD en facilitant l’industrialisation.