La Convention internationale des mines et expositions du Cameroun (CIMEC) est une rencontre d’échanges des professionnels du secteur minier et ceux des métiers connexes, consacrée à la capitalisation et au développement des intérêts miniers. L’agenda prévoit ce mercredi 22 mai, l’arrivée des délégations étrangères et nationales avec enregistrement et retrait des badges pour les participants. La cérémonie d’ouverture en elle-même est annoncée jeudi 23 mai, pour un rendez-vous présenté comme le plus complet d’opportunités en matière d’investissement, de financement, d’innovation et de transformation dans le secteur minier.
Y sont attendus, les services de prospection et de mise en relation d’entreprises du secteur minier. De nombreuses sociétés minières de premier plan, des exploitants de carrières, des fonctionnaires, des institutions financières, des laboratoires, des sociétés de forage, des sociétés de fabrication des équipements miniers, des universités et chercheurs ainsi que le personnel des professions libérales seront au rendez-vous.
C’est l’occasion de prospecter sur le financement et d’établir de nouveaux partenariats pour le développement des nouveaux projets. La CIMEC, admet-elle, cherche à soutenir la création des chaines de valeur dans le secteur minier. Le thème de cette année vise à promouvoir le développement des projets inter-états en vue de favoriser l’intégration économique sous régionale. Il est intitulé : « La transition du potentiel géologique à la mise en production des gisements miniers comme moyen de renforcement de la croissance économique dans la sous-région »
Il s’agit de révolutionner les conditions actuelles et futures de l’industrie minière dans la sous-région pour favoriser les investissements durables dans le secteur minier en Afrique centrale, le Cameroun étant la plaque tournante, au regard de sa position géographique et de la richesse de son sous-sol.
Parmi les projets miniers au Cameroun, actuellement quatre ont effectivement démarré donc trois pour l’exploitation de minerai de fer (Mbalam, Lobe-Kribi et Grand Zambi) et un (01) sur l’exploitation de l’or (Colomine).
Le projet de fer de Mbalam envisage une production annuelle de dix (10) millions de tonnes de DSO (66% de fer) au cours des premières années avant d’atteindre un pic annuel de trente-cinq (35) millions de tonnes. La première exportation de DSO est envisagée en 2024.
Quant au projet de fer de Lobe-Kribi, il est prévu une production annuelle de 10 millions de tonnes de minerai de fer à 33%, enrichis annuellement à 4 millions de tonnes de concentré de fer à 65% de fer. La première exportation de concentré de fer est projetée pour 2025.
Le projet de fer de Akom II, ambitionne une production annuelle de 6 millions de tonnes de minerai de fer à 30%, puis de l’enrichir pour produire 2 millions de tonnes de concentré de fer à 65 %. La première exportation de concentré de fer est programmée en 2025.
Le Cameroun dispose d’un potentiel minier riche et diversifié avec des substances minérales telles que le minerai de fer, la bauxite, la cassitérite, l’or, le rutile et l’ilménite, le nickel, le cobalt, le manganèse, les ÉGP, le saphir, les terres rares, le cuivre, le lithium, l’uranium, le diamant, le calcaire, le marbre, la pouzzolane, le disthène, le lignite et le schiste bitumineux.