Placée sous le thème : « Accélérer les investissements pour le financement des infrastructures et le développement des chaînes de valeurs régionales à l’ère de la ZLECAf », cette édition du Forum Économique pour la Croissance et l’Investissement en Afrique Centrale (FECIAC) ambitionne d’ouvrir un nouveau chapitre de la croissance africaine, fondée sur la diversification économique, la valorisation des ressources locales et le développement du capital humain.
Une plateforme d’opportunités concrètes
Le FECIAC 2025 ne se limite pas à un cadre d’échanges : il se veut un accélérateur d’affaires et une plateforme de solutions opérationnelles.
Tables rondes, expositions, rencontres B2B et sessions d’investissement rythment cet événement d’envergure, où les projets trouvent leurs partenaires et les idées deviennent des plans d’action.
Des secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables, l’agro-industrie, les infrastructures, la finance inclusive, la transformation numérique et les industries culturelles y tiennent une place centrale.
L’Afrique Centrale ne manque pas de richesses. Elle a surtout besoin d’unir ses forces, de valoriser ses talents et d’attirer des capitaux patients et productifs
a souligné un intervenant lors de la séance d’ouverture, rapporté par notre confrère EconewsRdc.
L’unité régionale, levier de croissance et d’investissement
Dans un contexte mondial marqué par les transitions énergétique et technologique, le FECIAC agit comme un pont entre les économies nationales et les marchés continentaux.
Les États membres de la CEEAC, de la CEMAC et d’autres communautés régionales y voient une occasion unique de mutualiser leurs ressources, de renforcer la connectivité régionale et de stimuler les flux d’investissement intra-africains.
L’ambition est claire : passer du statut d’exportateur de matières premières à celui de transformateur et créateur de valeur ajoutée.
Un appel à l’action pour les investisseurs
Pour les investisseurs, c’est le moment d’entrer dans l’action, de miser sur des projets concrets et bancables portés par une région en quête de diversification et de stabilité.
Les opportunités abondent : zones industrielles émergentes, projets d’énergie verte, digitalisation des services publics, chaînes agroalimentaires intégrées, infrastructures logistiques, autant de segments en quête de partenaires stratégiques.
Vers de nouvelles institutions régionales d’investissement
Outre les panels thématiques, les “Breakout Sessions”, ont présentés plusieurs projets structurants :
-Création d’une Bourse Régionale des Marchandises de l’Afrique Centrale,
-Lancement du Club des Investisseurs de l’Afrique Centrale (CIAC),
-Mise en place d’une Compagnie maritime régionale,
-Déploiement de mécanismes de finance verte pour la valorisation des écosystèmes naturels.
Autant d’initiatives qui traduisent la volonté de construire une architecture économique régionale souveraine, adaptée aux défis de la ZLECAf.
Brazzaville, en accueillant ce forum, affirme son rôle de hub régional de la concertation économique et du financement du développement.
