Des opportunités d’investissements directs à saisir au Nigeria dans plus de 200 start-ups technologiques et créatives et environ 450 petites et moyennes entreprises du secteur des technologies numériques. C’est à la faveur d’un programme d’investissement de 618 millions de dollars à injecter par la Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires dans les entreprises numériques et créatives (iDICE), une initiative lancée mardi 14 mars 2023 à Abuja. Ambitieux, le programme est supposé générer 6,4 milliards de dollars pour l’économie, et créer 6 millions de nouveaux emplois pour les jeunes.
Le financement du programme est quasiment bouclé, les bailleurs de fonds sont la BAD qui apporte 170 millions de dollars, le gouvernement français, par l’intermédiaire de l’Agence française de développement (AFD), dont la participation est à hauteur de 116 millions de dollars, la Banque islamique de développement (BID), sous réserve de l’approbation de son conseil d’administration, qui devrait contribuer pour 70 millions de dollars, et le gouvernement nigérian, par l’intermédiaire de son agence d’exécution, la Bank of Industry, fournira 45 millions de dollars de financement de contrepartie.
D’autres investisseurs institutionnels et privés devraient également fournir des fonds supplémentaires pour la mise en œuvre de l’initiative stratégique,
indique un communiqué de presse de la BAD publié sur son site internet.
De quoi s’agit-il concrètement ? En quoi des investisseurs peuvent-ils y trouver des opportunités ? Le programme s’inscrit d’abord dans un package de services financiers et non financiers destinés « à soutenir des start-ups dirigées par de jeunes africains, et à créer des emplois », précise le communiqué de presse de la BAD. Les jeunes entrepreneurs et les innovateurs qui font avancer les industries numériques et créatives sont les cibles de ce programme.
Environ 175 000 jeunes, y compris des étudiants, bénéficieront, grâce à cet investissement porté par la BAD et ses partenaires, d’un accès direct à la technologie pour renforcer leurs compétences créatives, stimuler l’innovation et favoriser l’essor de nouvelles entreprises.
Les investisseurs dans les start-ups ont là un terrain favorable déblayé par des bailleurs de fonds comme la BAD, l’AFD, la BID…, dans un pays qui a levé à lui seul 1,2 milliard de dollars pour in dansvestir les star-ups en 2022, la plus grande part d’une enveloppe globale pour toute l’Afrique chiffrée à 5,4 milliards de dollars. C’est un grand marché qui consolide sa place de pôle prééminent de l’Afrique pour les jeunes entrepreneurs et les investissements dans les start-ups.