Environ 39,9% de la population tanzanienne a accès à l’électricité dans les zones urbaines, alors que dans les zones rurales, ce pourcentage a été évalué à 22%, indique la Banque africaine de Développement (BAD).
Dans le souci d’aider ce pays à résoudre son déficit énergétique, obstacle majeur à son développement, l’institution financière africaine a donc décidé de lui faire un prêt d’un montant de161, 47 millions de dollars, pour le financement du projet de la centrale hydroélectrique de Kakono, à Kagera, région située dans le Nord de la Tanzanie, coincée entre le Rwanda, l’Ouganda et le lac Victoria. Outre la BAD, l’ambitieux projet dont le coût total s’élève à plus de 300 millions de dollars est également financé par l’Union européenne (UE), indique « Anadouly agency ».
Au cours de cette signature d’accord de prêt, le 14 mars 2023, le ministre tanzanien en charge des Finances et de la Planification, Mwigulu Nchemba a souligné que la centrale hydroélectrique de Kakono augmentera la production d’énergie à partir de sources renouvelables à moindre coût, afin de remédier aux insuffisances en matière d’électricité dans le nord de la Tanzanie.
Le projet sera achevé en cinq ans et il comprendra la construction d’une centrale hydroélectrique d’une puissance de 87,8 MW, ainsi que d’autres infrastructures, dont une école primaire et un centre de santé, sans oublier une route d’accès asphaltée de 28 km de long intégrée au projet,
a-t-il ajouté.
Une bonne nouvelle pour les investisseurs africains et étrangers installés dans cette zone de la Tanzanie car cette énergie va favoriser la mise en place d’une économie industrielle compétitive tout en améliorant les infrastructures de production.
Par ailleurs, cette centrale énergique permettra d’améliorer l’environnement des entreprises et des investissements dans une région d’innombrables atouts en termes d’investissements.