Il sera question à travers lesdits prêts et dons, de donner un coup de pouce à six projets dans les secteurs agricoles, les pêches, et l’élevage. Dans la filière agricole, a-t-on appris au cours de la signature de convention entre le pays des Hommes intègres et l’institution financière africaine, le montant des financements s’élève à 84,074 milliards de F CFA.
Enveloppe qui permettra le financement du Projet d’urgence de renforcement de la production agricole (Purpa) dont l’objectif est l’augmentation des productions de maïs, riz, soja, niébé, sorgho et blé d’une part.
D’autre part, il sera question de financer le Projet de développement intégré des chaines de valeurs maïs, soja, volaille, poisson et de résilience au Burkina Faso (Pimsar). Et in fine, nous apprend le site en ligne CommodAfrica, le projet 2 du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS). Lequel a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations du Sahel.
Les deux entités entendent donc à travers cette convention contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire par le développement de certaines filières productives orientées vers le marché dans toute cette zone de l’Afrique.
Par ailleurs, l’aide de la Banque africaine de Développement permettra à ce pays qui souffre des changements climatiques, de la sécheresse récurrente, du manque d’infrastructures adéquates et de grandes disparités entre zones rurales et urbaines pour ce qui est de l’accès à l’eau potable, de mieux appréhender les problématiques concernant l’amélioration de la qualité, de la quantité et de l’assainissement de l’or bleu.
Pour rappel, d’après l’UNICEF, seulement 48% de la population burkinabé a accès à l’eau potable de base en milieu rural. Seulement 19% des ménages ruraux ont accès à des services d’assainissement améliorés.