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Afrique : la bataille des grandes puissances sur le juteux marché de l’énergie nucléaire, dans un contexte de déficit en électricité

Après le Burkina Faso, qui a conclu avec le Russe Rosatom des accords en vue de la construction d'une mini centrale modulaire, et le Mali, qui met en place avec son partenaire russe une plateforme de coopération en matière d'énergie nucléaire, les Etats-Unis à leur tour viennent de gagner l’offre de construction d’une centrale nucléaire au Ghana.

8 Min Lecture

Le 29 août dernier, en marge d’une conférence Etats-Unis/Afrique sur les énergies en Afrique, tenue à Naïrobi, dans la capitale kenyane, un accord a été conclu entre la société américaine Regnum Technology et l’Autorité nucléaire du Ghana (Nuclear Power Ghana) en vue de la construction de la première centrale nucléaire de ce pays de l’Afrique de l’Ouest. L’accord prévoit le développement d’un « petit réacteur modulaire », un modèle ayant cependant beaucoup de contraintes notamment sur le plan de la commercialisation, selon des experts.

Accra a jeté son dévolu sur l’opérateur américain pour développer sa première centrale nucléaire civile, après avoir rejeté les offres du Russe Rosatom, du Chinois China Nuclear Corps, du Sud-Coréen Kepco et du Français EDF. Le pays de Nana Akufo Addo opte pour le modèle du « petit réacteur modulaire » utilisé par l’entité américaine NuScale. Il s’agit d’un « réacteur à eau pressurisée classique, mais miniaturisé, comme dans un sous-marin nucléaire », apprécie RFI. Ce modèle est qualifié de modulaire eu égard au fait qu’il laisse le choix à une fabrication en série, apprend-on.

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