Le secteur privé de la Côte-d’Ivoire veut saisir les opportunités d’affaires de la Banque africaine de développement pour devenir un véritable créateur de richesses et d’emplois. Selon des chiffres relayés sur le site internet de la BAD, fournis jeudi 23 février dernier lors du séminaire sur les opportunités d’affaires de la Banque africaine de développement et le financement du secteur privé en Côte d’Ivoire, le volume de prêt au secteur privé ivoirien s’élève à 400 milliards de francs CFA.
Nous voulons voir ce volume augmenter, car il reste beaucoup de projets à réaliser, notamment dans le domaine agricole où il est important que nous parvenions à réduire le niveau des importations nationales en denrées alimentaires, notamment de riz dont le niveau d’importation reste très élevé,
Mme Marie Laure Akin-Olugbade, Directrice Générale Afrique de l’Ouest, Vice-présidente Développement régional, intégration et Prestation de services par intérim à la BAD
Outre le domaine agricole, il y a un besoin accru de la participation du secteur privé à la transformation structurelle du pays notamment plus d’implication et d’investissements pour apporter des infrastructures de transports et d’énergie.
Le secteur privé ivoirien doit davantage s’approprier les mécanismes de la BAD pour tirer le maximum profit des échanges. Selon la ministre ivoirienne du Plan et du développement, Kaba Nialé
Le secteur privé est le principal moteur de la croissance économique. Pour le Programme national de développement 2021-2025, estimé à 59 000 milliards de FCFA, la part du secteur privé est de 43600 milliards FCFA. Vous avez donc un important rôle à jouer,
a-t-elle lancé.
La Banque africaine de développement dispose de mécanismes de soutien aux petites et moyennes entreprises. Des instruments existent pour les accompagner.
Je suis confiante qu’en communicant plus, sur ce que fait la Banque en matière du financement du secteur privé, notamment les petites et moyennes entreprises, il y aura une meilleure appropriation. C’est vrai que nous connaissons la Banque sur de gros chantiers, mais nous découvrons là qu’elle dispose de mécanismes de soutien aux petites et moyennes entreprises. Nous n’avions pas l’information,
se félicite Patricia Zondi, présidente du Mouvement des petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire.