Le ministre nigérien des Finances, Ahmat Jidoud et Abdulhameed Alkhalifa, Directeur général du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour le développement international ont signé, le 8 mars 2023, un accord de prêt de 25 millions de dollars dans le cadre du projet du développement du réseau électrique en milieu urbain et rural dénommé Ranaa.
Un projet qui consiste en la construction de trois centrales solaires d’une capacité globale de 40 MW dans les régions de Maradi, Dosso et Diffa. Le prêt du Fonds Opep servira, tout particulièrement, à la construction et l’intégration de la centrale solaire de Dosso au réseau soit en tout 10 MW.
Le Directeur général du Fonds Opep a lui-même résumé la pertinence de cet apport financier :
Notre soutien aidera le Niger à accroitre l’accès à une énergie abordable et propre et à améliorer la capacité globale du réseau électrique, ce qui fera une vraie différence dans la vie des gens,
a-t-il déclaré, cité par Sika Finance.
Le projet du développement du réseau électrique en milieu urbain et rural dénommé Ranaa accueille ainsi un nouveau partenaire financier qui rejoint, autour de la table des bailleurs de fonds, la Banque africaine de développement (BAD), Power Africa et le Fonds vert, ce qui porte l’ensemble des contributions à 167 millions de dollars, pour alimenter en énergie 186 localités et 750000 personnes.
L’agence nigérienne de presse informe à ce sujet que le président de la République du Niger, Mohamed Bazoum s’est entretenu, mercredi 8 mars 2023 à son cabinet, avec le Directeur général du Fonds de l’Opep pour le développement international. L’entretien, souligne l’agence de presse, a porté sur la coopération entre le Fonds de l’Opep et le Niger. A l’issue de l’entretien, le Directeur général a déclaré à la presse qu’ils se sont surtout focalisés sur deux points importants sur lesquels le Président insistait beaucoup à savoir ‘’l’éducation et l’énergie’’.
L’enveloppe totale déjà débloquée par le Fonds de l’Opep pour le développement international, depuis le début de ses interventions au Niger en 1976 cumule à 246 millions de dollars.