Un nouveau cadre de partenariat stratégique entre le Cameroun et le groupe de la Banque mondiale pour les trois prochaines années, a donc été approuvé par le Conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods. Ce nouveau cadre de partenariat pourrait voir l’enveloppe financière de la Banque mondiale en faveur du Cameroun, augmenter de 2 milliards de dollars USD, alors que cette enveloppe est actuellement chiffrée à 4,2 milliards USD. Une part importante de cette allocation financière sera allouée au secteur des infrastructures routières.
Et, quelques projets routiers déjà identifiés par le ministère des Travaux publics, et nécessitant la mobilisation des financements importants, pourraient bénéficier de ces financements. Il s’agit entre autres de la nationale N°10, Batouri-Yokadouma-Frontière Congo dans la région de l’Est, Mamfé-Akwaya, et la route qui permettra d’évacuer le fer de Mbalam vers le Port Autonome de Kribi.
Le ministre des Travaux publics, au cours de cette concertation, a également plaidé pour la maintenance des infrastructures. Un volet qui, selon lui, pourrait bénéficier des financements ainsi que du renforcement des capacités des collectivités territoriales décentralisées et de ses collaborateurs des services déconcentrés, pour des interventions permanentes dans le cadre de la maintenance. Aussi, les deux parties n’ont pas oublié la nécessité de rapprocher les populations des besoins en développement, avec la réalisation des projets connexes (écoles, hôpitaux, marchés…), en dehors de la route.
Actuellement le portefeuille de la Cellule de projets routiers à financement conjoint comprend deux projets actifs financés par la Banque Mondiale. Il s’agit d’une part du projet de développement du secteur des transports, articulé autour de quatre composantes principales : la réhabilitation de la route Babadjou-Bamenda, qui comprend 52 kilomètres de route principale et 41,8 kilomètres de routes communales en cours d’aménagement.
Et d’autre part, le projet pour l’amélioration de la connectivité, la résilience et l’inclusion le long du corridor routier Mora-Dabanga-Kousseri avec 209 kilomètres de route à réhabiliter. Un financement additionnel à hauteur de 50 millions USD a été mobilisé par la Banque Mondiale pour la réhabilitation de la traversée urbaine de Bamenda. La signature de l’accord de financement y relatif est envisagée pour les prochains jours, ainsi que le démarrage des travaux proprement dit.