L’on sait donc désormais à quoi ressembleront les travaux de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala. Dans le but de démarrer les travaux dans les jours à venir, les équipes du ministère des Travaux publics et de l’entreprise CFHEC ont procédé du lundi 23 au mardi 24 septembre 2024 à la relecture et la validation d’un contrat commercial. Cet important document précise entre autres l’objet du contrat, le mode de passation du contrat de marché, le linéaire de l’infrastructure qui va permettre de relier Bibodi à la ville de Douala, les normes et spécifications techniques et le coût prévisionnel de cette section d’autoroute.
De ces travaux présidés par Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre camerounais des Travaux publics, l’on retient que la section autoroutière qui va relier Bidodi à Douala sur un linéaire total de 141 km et 27 km de bretelles dans les régions du Centre et du Littoral, comportera cinq tronçons et trois bretelles de raccordement au réseau existant. Le projet prévoit la construction en cinq tronçons, de manière simultanée, au fur et à mesure de la libération des emprises et plusieurs ponts et ouvrages.
Ces tronçons concernent les itinéraires Bibodi-Bodmon sur un linéaire de 39,6 km, Bodmon-Song Dong (34 km), Song Dong-Logbadjeck (30 km), Logbadjeck-Pitti gare sur un linéaire de 17,5 km et Pitti gare -Massoumbou (20 km). Les bretelles de raccordement, à l’Est d’Edéa (11 km) à l’Ouest d’Edéa (8 km) et à l’Entrée Est de la ville de Douala, via la Dibamba sur un linéaire de 15,5 km, vont permettre la liaison de l’infrastructure au réseau existant. Quatre sources de financement sont par ailleurs évoquées dont celui de CFHEC et les fonds de contrepartie.
Dans le chronogramme des actions à mener, il est prévu dans les prochains jours et semaines : la signature du contrat commercial pour la conception et la réalisation de cette section ; la signature du protocole d’entente entre CFHEC et la partie Cameroun ; et le démarrage des travaux sur le terrain.
S’agissant du démarrage des travaux, l’on précise que, côté région du Centre, le gouverneur de cette région mène depuis des mois, des actions de sensibilisation et de recensement des biens impactés par le projet. Ces actions vont permettre de libérer l’emprise des travaux et de diligenter les mesures d’indemnisation des populations affectées par le passage de l’infrastructure.