Cette opération qui a permis de récolter 116,73 millions de dollars (15 milliards de shillings) a été effectuée par le biais de la deuxième tranche d’un prêt lié au développement durable auprès d’un consortium de banques locales. Quatre banques participent à la transaction. Il s’agit de KCB, ABSA, Standard Chartered Kenya et Stanbic, a indiqué Safaricom, cité par Zone Bourse, ajoutant que Standard Chartered a agi en tant qu’arrangeur principal et teneur de livre. L’accord permet ainsi au leader de la télécommunication au Kenya d’accélérer la mise en œuvre de son programme de développement durable.
Détenue par les entreprises sud-africaine Vodacom et britannique Vodafone, Safaricom a lancé le programme de prêt lié au développement durable en 2023, lors de la première tranche de cette levée de fonds.
Ce projet fait suite au succès des plateformes numériques que nous avons introduites, comme Hustler Fund et le programme de bons électroniques pour les engrais, et vise à avoir un impact durable sur le système de santé du Kenya,
a déclaré Peter Ndegwa, PDG de Safaricom, à Zone Bourse.
Selon les informations collectées auprès de nos confrères de Fineco, ce nouveau système permettra de fluidifier les échanges sur la santé afin d’améliorer l’unification des dossiers des patients dans les différents établissements sanitaires entre autres. Le projet a donc l’ambition de réduire les erreurs dans le système de santé et l’amélioration de la continuité des soins. Ce programme intègre également la numérisation des établissements de santé publique.
Cette initiative permettra à Safaricom et ses partenaires de mettre en place un cloud de santé hébergé localement. Elle permettra également de fournir des tablettes et des PC, et de garantir une infrastructure de réseau mobile et fixe sécurisée pour les établissements de santé publics, selon Fineco. Avec ce programme, Safaricom épouse la vision de l’Etat kényan en matière de santé. Dans la politique de santé du pays 2014-2030, le gouvernement veut réduire de 48 % les décès dus aux maladies transmissibles et ramener à des niveaux gérables les décès dus aux maladies non transmissibles et aux blessures. L’Etat veut réduire de 31 % le nombre de décès global.
Depuis 2018, la couverture santé universelle est une priorité nationale au Kenya, le Gouvernement kényan a prévu de faire des investissements stratégiques dans le secteur de la santé pour s’assurer que tous les résidents au Kenya aient accès aux services de santé essentiels dont ils ont besoin,
renseigne la Couverture santé universelle du Kenya.