Le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) réuni à Paris du 6 au 16 juillet en son siège a décidé d’inscrire deux nouveaux sites africains au patrimoine mondial. Au siège de l’organisation dans la capitale française, Paris. Le paysage Diy-Gid-Biy des Monts Mandara, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, est le premier de ces deux sites.
Ce patrimoine est composé de sites archéologiques qui ont été aménagés, entre le XIIe et XVIIe siècle, entourés de terrasses agricoles et de lieux de culte, ont précisé les experts de l’UNESCO. Le second site admis par l’organisation est la chaîne de montagnes dominée par le Mont Mulanje, dans le Sud du Malawi. Il est considéré comme un lieu sacré peuplé de statuts d’idolâtrie des esprits et des ancêtres, détaillent les experts.
Cette reconnaissance mondiale pourrait créer une attractivité de ces régions pour les touristes et y favoriser le développement.
L’inscription d’un site touristique au patrimoine mondial de l’UNESCO a un impact économique significatif, principalement par le biais de l’augmentation du tourisme et du développement économique local. L’UNESCO attribue une notoriété internationale, attirant davantage de visiteurs, ce qui génère des retombées positives pour les commerces, l’hébergement et les activités touristiques. Cependant, l’impact économique ne se limite pas à une augmentation des flux touristiques ; il peut également inciter à la diversification de l’offre touristique et au développement de produits et services locaux »
, indique un observateur consulté par la Rédaction de Invest-Time. Très faible représentativité africaine
Le nombre de sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco en Afrique subsaharienne est passé de 93 à 108 ces dernières années. Seulement la proportion reste faible sur un total de plus de 1.200 sites à l’échelle mondiale. Selon Lazare Eloundou Assomo, à la tête du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco, une stratégie très claire a été élaborée, pour inclure les pays africains (11) n’ayant jamais figuré à ce jour sur la liste des pays disposant de sites sinscrits au patrimoine mondial, apprend-on.
Notons que cette année L’Unesco a examiné 30 candidatures pour une inscription sur la liste du patrimoine mondial. Parmi elles figuraient la réserve de biosphère de l’archipel des Bijagos situé en Guinée-Bissau et les forêts de Gola Tiwai en Sierra Leone, décrites comme le refuge d’espèces menacées comme les éléphants de forêt.
