Le document intitulé : « Accord bilatéral entre le Cameroun et la Guinée équatoriale pour la coopération dans l’exploitation des champs pétroliers et gaziers transfrontaliers », paraphé par Paul Biya, le président de la République du Cameroun et son homologue Equato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema fixe et définit le cadre légal et réglementaire pour l’exploitation des ressources énergétiques à la frontière entre le Cameroun et la Guinée-équatoriale, à en croire « Cameroon Tribune », du 20 mars 2023.
Outre la rentabilité économique, cet accord, ajoute le quotidien camerounais, se présente comme un modèle de coopération et d’intégration sous régionale pour les deux pays en matière d’investissements et de développement économique.
Joint au téléphone par « Anadolu Agency », Adolphe Moudiki, Directeur Général de la Société Nationale des Hydrocarbure (SNH), a expliqué que :
Le Cameroun veut plus de fluidité et de marge de manœuvre sur ses infrastructures gazières. Pour ce faire, il a sollicité la Guinée équatoriale pour explorer cet accord qui devrait par ailleurs, permettre le développement des infrastructures pour l’acheminement de ce gaz à travers des pipelines. Le Cameroun bénéficiera à travers cet accord des nouvelles installations gazières de Punta Europa en Guinée équatoriale pour le traitement du gaz camerounais,
a-t-il ajouté.
Pour sa part, Gabriele Mbega Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale a indiqué qu’il ne restait plus que cet accord entre les deux États, pour que l’entreprise Chevron en Guinée équatoriale et au Cameroun prenne le projet.
En ce moment, nous travaillons sur l’utilisation pour pouvoir exploiter conjointement ces ressources. A ce stade aussi, nous sommes en train de discuter du prix de l’installation et de toutes les activités que nous devons faire mais le prix doit être extrêmement bas, parce que nous avons déjà des infrastructures en place,
expliquera-t-elle. Avant de conclure que l’unique chose à faire pour l’instant est « amener le gaz depuis le Cameroun, le faire traiter dans une installation chez nous et puis le rendre au Cameroun. La même chose que ce que nous voulons faire avec le Nigeria dans les années à venir ».