En conclave, il y a quelques jours, le gouvernement congolais et la Banque mondiale (BM) ont évalué la performance de leurs relations. De cette évaluation, il en sort que le partenariat entre les deux entités a été fructueux. Mais, qu’il faut davantage le consolider en 2023.
Cela étant, l’institution financière mondiale s’est engagée à apporter un appui financier au Congo. Ceci dans des secteurs à fort potentiel économique, tel que le numérique, l’agro-industrie, le développement des villes et lutte contre la pauvreté, etc.
Parce qu’il représente l’avenir, c’est en toute logique que le numérique figure désormais parmi les axes prioritaires de la coopération entre le Congo et la Banque mondiale. « Prévu pour une durée de cinq ans, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN), lancé le 24 janvier dernier sera financé par la banque à hauteur de 100 millions de dollars, soit environ 60 milliards FCFA », peut-on lire sur Adiac-Congo.com.
Une niche d’opportunité d’investissements à saisir dans ce secteur en pleine mutation en Afrique qui emploie de nombreux jeunes.
D’autres opportunités d’investissements se présentent dans ce nouveau partenariat, notamment dans l’agro-industrie. Les négociations en cours dans ce domaine (pilier 1), visent le projet de création des moyens de subsistance inclusifs et résilients au changement climatique en République du Congo. Dénommé, « Proclimat Congo », l’enveloppe prévue par la banque mondiale s’élève à 82 millions de dollars américains. Soit environ 49,2 milliards de francs CFA.
En matière de gestion des villes et de lutte contre la pauvreté l’agence d’information d’Afrique centrale fait savoir que « les deux parties préparent actuellement les termes de référence d’un nouveau programme en remplacement du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (DurQuap), qui a clos ses activités en décembre 2022.
Même si le coût du futur projet n’est pas encore connu, on apprend toutefois qu’il sera élargi à des localités autres que les agglomérations de Brazzaville et Pointe-Noire.
Pour rappel, en République du Congo, la Banque mondiale soutient des secteurs clés du développement, tels que les infrastructures, l’apprentissage, la protection sociale, la santé, l’agriculture ainsi que la gouvernance et le développement du secteur privé.