Les performances du groupe financier kényan sont en hausse. Ses bénéfices avant impôt ont progressé de 21% pour atteindre 155,73 millions de dollars US (20,4 milliards de shillings) pour le premier trimestre de l’année. Ceci, grâce à l’augmentation des revenus d’intérêts. L’institution bancaire présente en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda, au Burundi, au Sud-Soudan et en République démocratique du Congo, a déclaré que ses revenus d’intérêts nets étaient en hausse de 28% à 212,61 millions de dollars US (27,8 milliards de Ksh).
Cette croissance est portée par une augmentation de 32,7 % des revenus d’intérêts totaux à 328,24 millions de dollars US (43,0 milliards de Ksh). Elle a également été partiellement compensée par une augmentation de 41,4 % des charges d’intérêts à 116,03 millions de dollars (15,2 milliards de Ksh), selon les médias locaux. D’après The Kenyan Wall Street, cela s’explique principalement par une hausse de 127,5 % des autres revenus d’exploitation à 36,64 millions de dollars US (4,8 milliards de Ksh), une hausse de 19,2 % des frais et commissions à 83,20 millions de dollars US (10,9 milliards de Ksh) et une augmentation de 37,6 % des frais sur prêts à 21,37 millions de dollars US (2,8 milliards de Ksh). Toutefois, les revenus des opérations de change ont diminué de 25,6% pour atteindre 29,00 millions de dollars US (3,8 milliards de Ksh).
Les dépenses d’exploitation, hors provisions, ont augmenté de 19,7% sur un an pour atteindre 23,6 milliards de Ksh. Une hausse occasionnée par une augmentation de 20% des autres dépenses à 103,05 millions de dollars US (13,5 milliards de Ksh) et à une augmentation de 18,4% des frais de personnel à 60,10 millions de dollars US (7,9 milliards de Ksh). Malgré ce bond, le coefficient d’exploitation du groupe a baissé de 137 points de base sur un an, à 47,1%. Les prêts non performants bruts ont augmenté de 50,0% à 120,4 milliards de Ksh. Conséquence, les provisions pour pertes sur prêts ont bondi de 74,5% sur un an pour atteindre 46,41 millions de dollars (6,1 milliards de Ksh).
Nous pensons que les PNP resteront élevés pendant un certain temps en raison de l’effet commercial,
a déclaré à la presse locale James Mwangi, PDG d’Equity Group.
Les prêts et avances nets ont augmenté de 3,0 % sur un an pour atteindre 5,92 milliards de dollars US (779,3 milliards de Ksh), tandis que les titres d’État et d’investissement ont augmenté de 20,6 % pour atteindre 3,60 milliards de dollars US (473,2 milliards de Ksh). Dans la foulée, les dépôts des clients se sont améliorés de 11,3 % sur un an pour atteindre 9,13 millions de dollars US (1,2 milliards de Ksh), tandis que les fonds empruntés ont diminué de 3,9 % pour atteindre 833,92 millions de dollars US. (109,6 milliards de Ksh).