L’ouverture de la campagne du café et du cacao 2024-2025 pointe à l’horizon. La Banque Nationale d’Investissement (BNI) réitère son soutien aux acteurs de cette filière. L’entreprise à capitaux publics, en charge des investissements dans le pays a offert 292,26 millions de dollars US (172 milliards de FCFA) à ces derniers. L’annonce a été faite par Youssouf Fadiga, Directeur général de l’institution, lors de la sixième édition de son Networking Café-Cacao à Abidjan, selon Abidjan.net.
Les acteurs agréés par le Conseil café-cacao sont les principaux bénéficiaires de cet accompagnement. Lequel accompagnement apparaît comme une bouffée d’oxygène pour ceux dont les produits approvisionnent le marché mondial. À travers ce financement, l’institution bancaire ivoirienne entend mettre à la disposition des cultivateurs de la filière les moyens nécessaires pour l’atteinte de leurs objectifs.
L’initiative s’inscrit dans la vision du BNI, de promotion de la chaîne de valeur de ce maillon essentiel de l’économie ivoirienne. Le BNI a également initié le « cacao prestige », une offre de 12,74 millions de dollars US (7,5 milliards de FCFA), à l’attention des coopératives agricoles participant au sourcing de leurs sociétés exportatrices, selon les médias locaux. Mi-septembre 2024, le BNI a financé près de 98 700 tonnes de cacao, soit environ 149 milliards de francs CFA en revolving.
C’était pour la campagne 2023-2024. L’entreprise a ainsi effectué une rotation de 1,02 des concours accordés de 244,68 millions de dollars US dollars (144 milliards de FCFA).
Rappelons que le financement de ce secteur a doublé entre les campagnes 2018-2019 et 2020-2021. Il est passé de 84,96 millions de dollars US (50 milliards de FCFA) (2018-2019) à environ 169,92 millions de dollars US dollars US (100 milliards de FCFA) pour atteindre 212,40 millions US (125 milliards de FCFA) pour la campagne 2021-2022, indique le BNI.
Avec 45% de l’offre mondiale, la Côte d’Ivoire est le leader de la production de l’or brun dans le monde. Cette culture contribue à environ 40% des recettes d’exportation et 30% du Produit intérieur brut (PIB) du pays. Malgré la place importante que la filière occupe dans l’économie du pays, ce secteur fait encore face aux défis notamment celui de la transformation entre autres.