Selon les données les plus récentes, la production annuelle du fer à béton au Cameroun est estimée à 260 000 tonnes contre une demande locale de 180 000 tonnes. Cependant, les capacités installées des producteurs locaux sont en mesure de fournir 450 000 tonnes annuellement.
Toutefois, plus les capacités augmentent, moins la ferraille comme matière première est disponible, prévient le coordonnateur de l’Organisation camerounaise des industries de transformation de l’acier (OCITA), Patrice Yantho, dans une interview accordée à Cameroon Business Today. Le manque de matières premières pourrait ralentir l’élan de croissance que connait actuellement l’industrie de la transformation de l’acier dans le pays, parti d’importateur à pays exportateur de fer.
Mais on n’en est pas encore là, bien au contraire, le Cameroun et son industrie sidérurgie-métallurgie se positionnent en véritables conquérants de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) grâce à la confiance des investisseurs et grâce au volume des investissements réalisés à date. Le Groupe Prometal illustre cette confiance, avec plus de 333,6 millions de dollars US (200 milliards de FCFA) de volume des investissements réalisés à date par le Groupe au Cameroun.
La présente série est une plongée dans un univers en pleine mutation que Invest-Time présente en sept tableaux : l’état des lieux du potentiel du secteur du fer au Cameroun, les acteurs de la transformation du fer au Cameroun, un zoom sur PROMETAL, le cadre institutionnel mis en place par l’État pour encadrer le secteur, une ouverture sur le marché du fer en Afrique, la vision d’un investisseur leader le PDG de PROMETAL et enfin l’interview d’un expert de la filière.