Nouveaux challenges pour Tony Elumelu. Le Nigérian est le nouveau membre du Conseil consultatif sur l’entrepreneuriat et la croissance du Fonds Monétaire International (FMI). Il a été nommé, le 27 mars 2025. Au sein de cette institution, l’homme d’affaires nigérian sera sous la direction de Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI. Cette nomination est une reconnaissance du leadership économique du Nigérian. En mettant en évidence le rôle essentiel du secteur privé dans la transformation du continent, cette nouvelle responsabilité renforce la voix du continent sur la scène internationale. Moses Oludare Daramola, CEO de Duche Technologies Medias Buyer le décrit comme un symbole puissant du rêve africain réalisé. « C’est un visionnaire qui a osé redéfinir le capitalisme, non pas comme un outil d’exploitation, mais comme un catalyseur de la transformation continentale. C’est une réalité vécue, un témoignage du pouvoir de l’entreprise privée d’élever des nations entières », peut-on lire sur sa page LinkedIn.
Un bâtisseur
Elumelu a construit un empire qui dévoile le potentiel dont regorge le continent africain. Ses secteurs d’investissements : les services financiers ; la production d’énergie ; le pétrole et le gaz ; l’agriculture ; l’immobilier et l’hôtellerie, entre autres. Elumelu s’est lancé sur le terrain des énergies renouvelables par le biais de Heirs Energies. Dans un contexte où la communauté internationale mène le combat de la préservation de l’environnement, l’homme d’affaires positionne l’Afrique à l’avant-garde de la révolution verte. Un engagement audacieux qui place le continent sur le chemin d’un avenir durable.
Dans le domaine bancaire, UBA est devenu le visage de la banque panafricaine sous sa direction. À ce jour, l’institution opère dans 20 pays africains (11 francophones et 9 anglophones). L’ambition du Nigérian va au-delà des frontières de l’Afrique. Son incursion dans le marché des Émirats Arabes Unis, où il est devenu la première banque nigériane à s’y installer, en dit long sur son désir de connecter le continent au reste du monde. « Nous nous considérons comme une puissance économique capable de rassembler l’Afrique et de nous connecter au reste du monde grâce à notre présence au Royaume-Uni, en France, aux États-Unis, et maintenant à UBA Dubaï, qui soutiendra davantage les affaires entre l’Afrique et le Golfe », avait-il déclaré lors du lancement de UBA dans le Golfe.
Un guide
L’œuvre de Tony Elumelu est immense. L’une des plus marquantes est certainement son engagement envers l’entrepreneuriat. À travers la Fondation Tony Elumelu, il autonomise les entrepreneurs africains, en créant des entreprises durables, et en promouvant la croissance industrielle à travers le continent. Depuis 2015, il a soutenu plus de 25 000 entrepreneurs. C’est dire que l’homme place l’entrepreneuriat au cœur du développement économique du continent africain. Elumelu a permis à de nombreux jeunes de créer de la richesse en leur fournissant du capital de démarrage, du mentorat et un écosystème de soutien favorable à l’évolution. Le président de UBA est l’un des principaux défenseurs de l’« Africapitalisme », une idéologie selon laquelle, le secteur privé africain peut conduire à une transformation économique à long terme.
De la reconnaissance de ses pairs
Plus qu’un simple homme d’affaires, Tony Elumelu est un bâtisseur. Ses multiples réalisations apparaissent comme un appel à l’exemple. Son travail et sa contribution au rayonnement économique de l’Afrique sont reconnus de ses pairs. À l’occasion des Rencontres économiques du Cameroun organisées par le Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam) à Yaoundé, du 26 au 27 février 2025, le patronat camerounais a invité Tony Elumelu à ce rendez-vous qui réunit acteurs des secteurs public et privé. L’objectif principal étant la mise en place d’un véritable plan de relance économique global et sectoriel, avec des politiques publiques et des financements plus inclusifs et adaptés au contexte, une réglementation adéquate, impulsée par un dialogue public-privé fécond.
