Selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) publié le 20 octobre 2021, la mortalité infantile et maternelle reste élevée dans de nombreux pays africains. L’Afrique qui ne représente que 15% de la population mondiale, compte 50% des décès dus à des maladies transmissibles dans le monde.
Pendant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un ratio de 7 médecins et 30 lits d’hôpitaux pour 10 000 habitants, en Afrique sub-saharienne par exemple, on compte 01 lit et 10 médecins pour 10 000 habitants. Toujours dans cette région du continent, les dépenses de santé restent dix fois inférieures à la moyenne mondiale. Alors que l’espérance de vie est inférieure de 14 ans à la moyenne, un Africain à deux fois plus de chance de mourir à la naissance qu’un autre habitant de la planète.
En outre, à en croire une récente étude de la revue « The Lancet », les complications opératoires touchent un patient africain sur cinq et à « peine 50% des centres de soins de santé primaires existant en Afrique auraient accès à l’eau potable ou à une énergie fiable », ajoute le rapport de la BAD intitulé : « Stratégie pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique 2021-2030 ».
Pourtant, les Etats africains se sont engagés, en signant l’accord d’Abuja en 2001, à allouer 15% de leurs budgets au secteur de la santé. Des années plus tard, aucun n’a atteint ce seuil. La BAD souligne à ce sujet que les
4,5 milliards de dollars américains investis par an dans les dépenses d’équipements par les gouvernements africains sont bien inférieurs aux 26 milliards d’investissements annuels estimés nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins en matière de santé au cours de la prochaine décennie.
Pistes de solutions
Il est donc clair qu’en Afrique, les gouvernements investissent peu dans le secteur de la santé avec pour conséquence : le manque d’infrastructures sanitaires (hôpitaux, dispensaires, cabinets médicaux, cabinets dentaires, pharmacies, etc ) et d’équipements. Des pistes de solutions existent pourtant. L’une d’elle étant le développement des partenariats publics-privés.
Aux cotés des Etats et d’autres partenaires, des entreprises privées peuvent financer la construction des infrastructures sanitaires, leur équipement et assurer leur gestion. Le « cabinet Ellipse » se démarque dans ce domaine. Dans de nombreux pays du continent, les équipes d’« Ellipse Projetcs » conçoivent et réalisent des infrastructures hospitalières clés en main. Des simples aux plus complexes. Elles interviennent aussi lorsque des constructions existantes nécessitent une extension ou une modernisation.
En Côte d’Ivoire par exemple, ce cabinet a signé un contrat en 2020 avec le ministère ivoirien en charge de la santé et de l’hygiène publique pour la construction, la réhabilitation et l’équipement de 297 établissements sanitaires de premier contact dans les zones urbaines et rurales.
Au Ghana, il est à l’origine de la construction et de l’équipement des hôpitaux de Koforidua et de Bekwai. Idem pour le Sénégal où les équipes d’ « Ellipse Projects » ont construit les centres hospitaliers de Touba, Kaffrine, Sédhiou et Kédougou. Depuis son siège en France, ce cabinet se positionne comme un acteur majeur du financement, de la conception et de la réalisation des grands projets d’infrastructures sanitaires et bien d’autres en Asie du Sud-Est et en Afrique. Il s’appuie sur son réseau de filiales et de succursales (Londres, Bruxelles, Dakar, Abidjan, Ouagadougou, Accra, Yaoundé, Nairobi, Singapour, Jakarta et Colombo).
A l’instar du cabinet Ellipse, d’autres investisseurs privés étrangers et locaux ont l’opportunité d’investir dans les infrastructures et équipements sanitaires où les besoins augmentent au rythme de la croissance démographique galopante en Afrique.
Selon les projections démographiques de l’ONU tenant compte des scénarios moyens d’évolution prévue, principalement de la mortalité, de la fécondité et de la structure par âge, dans les années 2050 la population de l’Afrique se situerait aux environs de 2,5 milliards d’habitants.