La mine d’or de Kiaka devrait entrer en production en 2025 et devenir la deuxième mine d’or de West African Resources, une société minière internationale basée en Australie. Elle devrait livrer annuellement 219 000 onces d’or sur 18,5 ans, soit plus de 100 tonnes sur sa durée de vie. La banque burkinabè Coris Bank International et le gestionnaire d’actifs canadien Sprott Resource Lending mobiliseront une facilité de crédit de 265 millions de dollars US.
Pour l’heure, West African Resources a déjà reçu la première tranche de 100 millions de dollars, selon l’Agence Ecofin.
Kiaka est un projet de classe mondiale qui aura un impact économique et social important sur les communautés de la région de Manga, tout en contribuant de manière significative au PIB du Burkina Faso. Nous sommes très fiers d’apporter un financement local au projet aurifère de Kiaka,
a commenté Idrissa Nassa, PDG du groupe Coris, cité par Ecofin.
Opportunité pour le Burkina Faso
Le Burkina Faso est l’un des principaux producteurs d’or en Afrique de l’Ouest. Malgré la menace terroriste et les coups d’État, la plupart des compagnies étrangères poursuivent leurs investissements dans le pays, car le potentiel aurifère inexploité reste important. Pour concrétiser ce potentiel, il faudra mobiliser 430 millions de dollars, investissement qui pourra être récupéré dans un délai de 2,5 ans, avant impôts.
West African Resources compte mobiliser ce financement en s’appuyant en partie sur les flux de trésorerie de sa mine d’or Sanbrado qui seront complétés par de la dette. Notons que la mine de Kiaka a obtenu son permis minier le 08 juillet 2016. Sa convention minière a été signée le 26 février 2019. En 2021, West African Resources a acquis le permis de Kiaka à 90,5 millions de dollars US des mains de la société B2Gold.