Tout semble donc se mettre en place pour le démarrage effectif des travaux de la seconde phase de l’autoroute Yaoundé-Douala. Le partenaire technique, retenu pour la conception et la réalisation en Partenariat Public-Privé (PPP) est connu, il s’agit de l’entreprise chinoise CFHEC. Les échanges, précise-t-on, ont été amorcés avec cette entreprise suite « aux hautes instructions » du chef de l’Etat, contenues dans la correspondance N-B63/SG/PR du 30 novembre 2023, relative à la signature d’un contrat avec cette entreprise, pour la construction de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala.

Il s’agira d’un contrat de conception-réalisation à travers lequel le concepteur formule des propositions techniques pour la réalisation de l’infrastructure, sur la base des exigences du Maître d’ouvrage, le tout pour un montant hors taxes de 899,3 milliards de FCFA, soit environ1,51 milliard de dollars US. Les responsables de cette entreprise chinoise se sont concertés, le jeudi 11 janvier 2024, avec le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi et ses collaborateurs compétents sur la question, le LABOGENIE et les responsables de l’entreprise CFHEC, en vue de lever toutes les contraintes identifiées depuis le début des discussions techniques entre les deux parties.

Des préalables avant le démarrage des travaux

Lors de cette concertation, l’entreprise CFHEC a souligné que des préalables sont nécessaires avant le démarrage des travaux. Notamment, la signature d’un accord-cadre, la signature des contrats commerciaux pour les financements (Eximbank et banque commerciale). Le directeur exécutif de l’entreprise CFHEC a précisé qu’après la signature de l’accord-cadre, des ressources pourront être mobilisées aussitôt pour le démarrage des premiers travaux. Et, au terme de la concertation entre les deux parties, il est ressorti que l’accord-cadre sera signé dans les plus brefs délais.

Les échanges se sont davantage focalisés sur la prise en charge des diverses taxes et droits de douane. Il a été recommandé à ce sujet, de se référer aux services compétents pour les écueils à lever, dans le but de se conformer à la réglementation et au régime fiscal et douanier. S’agissant des questions techniques, les échanges entre les deux parties ont concerné la vitesse de l’infrastructure ; la durée de vie de la chaussée ; le profil en travers type ; de même que les contraintes liées à la cohabitation entre l’autoroute et les barrages de la zone d’Edéa et le chemin de fer Yaoundé-Douala. Il a en outre été mentionné que la construction de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala obéira aux normes de construction du Cameroun.