TotalEnergies détiendra désormais une participation de 45,25 % dans le bloc 2913B, qui contient la découverte du gisement de pétrole Venus, et une participation de 42,5 % dans le bloc 2912. C’est ce qui ressort de l’accord signé entre le groupe pétrolier et Impact Oil and Gas Namibia Limited, ce 10 janvier 2024. TotalEnergies a acquis des parts dans les blocs 2913B (10,5 %) et 2912 (9,39 %).
Cette transaction augmente non seulement nos intérêts dans la découverte de Vénus et les prospects restants sur ces blocs, mais elle représente également une étape majeure en vue du développement de Vénus en consolidant le partenariat et en sécurisant le financement de tous les partenaires, ce qui apportera de la valeur à toutes les parties prenantes,
peut-on lire dans le communiqué. Le groupe compte partager cette participation supplémentaire avec son partenaire stratégique et membre du consortium QatarEnergy.
Impact sera remboursée des coûts précédemment déboursés au titre de ses participations, avec un versement de 99 millions de dollars au closing,
affirme le même document.
La Namibie, le nouvel eldorado ?
D’importantes ressources pétrolières ont été découvertes en Namibie ces dernières années. Selon les premières estimations de la société pétrolière publique namibienne, les récents puits découverts dans le pays contiennent environ 11 milliards de barils de pétrole. Le gisement Venus-1X découvert en août 2023 s’inscrit dans cette optique. D’après Capital, le puits Venus-1X de TotalEnergies regorge environ 5,1 milliards de barils de pétrole. Selon la même source, ceux de Shell, Graff-1X et Jonker-1X ont une capacité de 2,38 milliards et 2,5 milliards de barils. De quoi susciter l’intérêt des géants du secteur pétrolier.
Une mine d’or pour l’économie namibienne
D’après nos confrères de Capital, ces découvertes pourraient faire de la Namibie l’un des 15 plus grands producteurs de pétrole d’ici 2035.
Les premières estimations montrent que Graff et Venus ont le potentiel de doubler le PIB namibien d’ici 2040, pour atteindre près de 37 milliards de dollars,
estime la Namcor, détentrice de 10% dans ces découvertes. Malgré cet important réservoir de ressources pétrolières, la commission de l’énergie de l’Union africaine nous apprend que la Namibie ne dispose d’aucune entreprise de raffinage.
Il n’y a pas de raffinerie de pétrole et, par conséquent, tous les produits pétroliers raffinés sont importés,
peut-on lire sur le site de l’institution. Pourtant, exploitées, les ressources pétrolières découvertes ces deux dernières années pourraient être le carburant dont le l’économie du pays a besoin pour décoller.
