Le Directeur général de Cogo, Fulbert Dzimbe, a présenté cette feuille de route le 3 octobre 2024 à Brazzaville. C’était lors d’une rencontre avec le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua. Cogo, qui détient 85% des permis d’exploitation, partagera les bénéfices avec la Société nationale des pétroles du Congo, qui possède les 15% restants. L’engagement de la société envers la République du Congo épouse la volonté du gouvernement de renforcer la production nationale d’hydrocarbures et d’augmenter les réserves prouvées du pays.
Fulbert Dzimbe a souligné l’importance de ce projet pour l’économie congolaise, affirmant que l’augmentation de la production pétrolière pourrait offrir davantage de marges de manœuvre au gouvernement pour résoudre les problèmes socio-économiques du pays. Toutefois, la compagnie est consciente des enjeux environnementaux liés à ses activités, en particulier à proximité du Parc national Conkouati-Douli, habitat des gorilles des plaines. Les autorités congolaises ont garanti que les opérations de Cogo ne nuiraient pas à cette aire protégée, mettant en avant une approche responsable et durable.
Une collaboration renforcée
Cet investissement intervient après une rencontre en septembre dernier entre le ministre Itoua et le PDG de Cogo, Li Xue Quan, à Beijing. Ce dialogue a permis de faire le point sur l’évolution des projets pétroliers et gaziers au Congo, témoignant d’une volonté commune de maximiser les ressources naturelles du pays tout en respectant ses engagements environnementaux. La stratégie de Cogo, axée sur le forage rapide grâce à des études préalables, vise à commencer immédiatement les travaux.
Le plan prévoit le forage de quatre puits, avec la possibilité d’approfondir les analyses géophysiques par la suite. Cette démarche proactive devrait contribuer à optimiser l’exploitation des ressources pétrolières du Congo, et, par conséquent, soutenir le développement économique du pays. L’investissement de Cogo dans les champs pétroliers congolais représente une opportunité stratégique pour le pays, tant sur le plan économique qu’environnemental. La réussite de ce projet pourrait non seulement dynamiser le secteur pétrolier, mais aussi donner un nouvel élan à l’économie nationale tout en respectant les impératifs de durabilité.