Face aux limitations traditionnelles du financement public, L’Archer Capital a choisi de concentrer ses efforts sur des solutions taillées sur mesure. Ce groupe a su mobiliser plus de 2 000 milliards de FCFA (3,21 milliards de dollars) en trois ans pour répondre aux défis économiques de la zone CEMAC, tout en plaçant l’inclusion financière au cœur de sa mission. Derrière cette réussite se trouve Gilles Tchamba, un entrepreneur déterminé à transformer les pratiques financières dans la région. Fort de son expérience dans des institutions majeures comme Ecobank et United Bank for Africa, il a su identifier les failles du secteur et y répondre avec une approche pragmatique.
Son modèle repose sur l’innovation, le partenariat et la promotion des talents locaux, contribuant à créer un écosystème dynamique. À travers ses filiales phares, L’Archer Securities et L’Archer Asset Management, le groupe couvre un large éventail de services financiers : intermédiation, gestion d’actifs et épargne pour les ménages et les entreprises. Ces initiatives reflètent une ambition claire : bâtir une économie régionale résiliente, moins dépendante des fluctuations internationales.
L’un des projets les plus remarquables du groupe est le lancement du Plan épargne sérénité (PES), une solution accessible dès 15 000 FCFA (24,13 dollars). Cette initiative cible particulièrement les populations vulnérables et les travailleurs informels, souvent exclus des systèmes financiers classiques. Avec un rendement attractif de 6 %, ce plan marque une avancée dans la démocratisation de l’épargne et l’éducation financière.
Un leadership visionnaire au service du développement
Très vite, le positionnement de L’Archer reçoit en Afrique centrale la confiance des institutions publiques, des entreprises et des particuliers. La croissance du groupe en témoigne. De 3 milliards de francs CFA (4,8 millions de dollars) en gestion d’actifs lors de son lancement, il devrait atteindre les 50 milliards (80,4 millions de dollars ) d’ici 2025. Ses équipes, qui forment désormais un réseau de 85 experts répartis entre Brazzaville, Pointe-Noire et Malabo (Guinée-Équatoriale), peuvent déjà se targuer d’avoir mené à bien plus d’une trentaine d’opérations complexes de restructuration de dette, d’introduction en bourse et de levées de fonds pour les États de la zone CEMAC, atteignant un total de plus de 2000 milliards de francs CFA (3,21 milliards de dollars).
S’il s’agit, à ses débuts, de lever de la dette à court et moyen terme pour accompagner le financement des États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la société se révèle progressivement un vecteur d’inclusion financière, en donnant l’accès aux marchés à un large éventail d’acteurs publics et privés de la région.
Une inclusion financière en pleine expansion
Certifiée ISO 9001 : 2015 et soutenue par des partenaires comme RSM France, L’Archer Capital ambitionne d’élargir son impact à l’échelle du continent africain. À travers des collaborations avec des institutions, le groupe finance des initiatives vitales dans la santé et l’éducation, tout en dynamisant des secteurs clés comme les infrastructures et la technologie. Par exemple, en avril 2024, L’Archer a co-arrangé la première cotation obligataire de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), une opération de 50 milliards de FCFA (80,4 millions de dollars) destinée à financer des projets structurants dans des secteurs comme l’énergie et les transports.
Par ailleurs, à travers sa Fondation Angelus, L’Archer soutient des initiatives dans ses domaines de prédilections susmentionnés. L’un des projets les plus emblématiques est Okalobe School, lancé en 2023 pour former des jeunes aux métiers du cloud computing et de l’intelligence artificielle. Ce programme vise à préparer les générations futures aux défis technologiques de demain, avec pour ambition d’atteindre une centaine d’étudiants d’ici la fin de 2024.
Alors que ses projets de diversification et d’expansion se multiplient, L’Archer confirme son ambition : devenir un catalyseur du développement économique et social, où finance et impact se rejoignent pour bâtir l’Afrique de demain. Le groupe ne se contente pas de financer des projets ; il investit également dans le capital humain.