« Plan stratégique 2023-2027 : Azobé ». C’est la dernière publication de la Bdeac parue à la fin du mois de janvier 2023. Document dans lequel l’institution financière sous régionale de développement délivre son plan stratégique 2023-2027, porté sur l’intégration économique des Etats membres de la sous-région Afrique centrale. Un plan dont la grandeur transparait dans le nom qu’il porte « Azobé », ce grand arbre altier et puissant, au bois quasiment imputrescible, que l’on retrouve dans toutes les forêts du Bassin du Congo.
Ce nom, dont le choix a fait l’objet d’un large consensus au sein de la Banque est censé symboliser les marqueurs qui cultiveront la montée en puissance de la Bdeac pour le prochain quinquennat : résilience, durabilité, adaptabilité et croissance. Autant de qualificatifs que nous nous devons de développer pour l’avènement à terme d’une Bdeac moderne, socle du développement durable des économies de l’Afrique centrale,
rappelle le président de la Bdeac, le Camerounais Dieudonné Evou Mekou.
Durant ce quinquennat, la Bdeac entend poursuivre sa longue marche vers l’émergence. Ceci à travers : la contribution au financement des plans nationaux de développement, le financement des infrastructures impliquant au minimum deux États afin de permettre une véritable intégration économique régionale, l’appui à la structuration du secteur privé et à son financement afin de le rendre résilient et permettre l’industrialisation des économies de la sous-région, le soutien financier des catégories de la population généralement exclues du secteur bancaire classique en particulier les femmes et les jeunes, le financement des infrastructures sociales primaires telles que l’habitat, l’accompagnement de la transition des économies des États membres à travers une substitution des importations par des produits locaux, le financement des secteurs économiques innovants tels que l’économie numérique et la finance verte », peut-on lire dans la publication de la Bdeac.
La banque, ajoute le document, envisage particulièrement de se positionner comme un acteur majeur aussi bien dans la finance climatique, suite à l’attribution de la gestion du Fonds bleu du bassin du Congo à la Bdeac par la Commission du bassin du Congo, que dans le financement de l’habitat social.
In fine, indique Dieudonné Evou Mekou,
Les défis sont énormes et variés, mais des solutions et des pistes sont également disponibles. Il s’agit, par conséquent pour toutes les parties concernées : les actionnaires, les administrateurs, les dirigeants, le personnel ainsi que partenaires de la Bdeac d’unir leurs volontés, leurs déterminations, leurs forces et leurs moyens intellectuels, matériels et financiers pour que notre vision devienne une réalité et pour que les générations futures de la Banque retiennent Azobé non plus simplement, comme une des nombreuses, nobles et riches essences de nos forêts, mais comme Le Plan stratégique dont la mise en œuvre aura permis à notre institution commune d’entrer dans la modernité de la finance du développement.