C’est une pierre de plus posée à la reconstruction de l’économie camerounaise après la survenue de la pandémie Covid-19. En 2020, la pandémie a entrainé une récession économique sans précédent, et les Petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent plus de 90% du tissu économique national ont été profondément affectées.
Face à cette situation, le Cameroun s’est doté d’un plan de riposte, soutenu par la Banque Islamique de Développement (BID) à travers le « Plan stratégique de préparation et de réponse à la pandémie de covid-19 ».
Après la première phase consacrée à la riposte au plan sanitaire et à la stabilisation au plan macro-économique, dont le pays avait bénéficié d’un appui de plus de 27 millions USD (soit environ 16 milliards Fcfa), il est question à présent de relancer durablement l’activité économique.
La fenêtre de finance islamique d’Afriland First Bank
Dans la première phase, la Banque Islamique de Développement nous a soutenu à hauteur de pratiquement 16 milliards (27 millions USD) dans la période où nous avons besoin de matériel, d’équipements sanitaires. Il est question aujourd’hui de rétablir les capacités des entreprises qui ont souffert de cette situation due au double choc sur l’offre et sur la demande suite aux difficultés rencontrées par ces entreprises à écouler leurs produits ; suite aux difficultés rencontrées à poursuivre leur activité faute de fonds de roulement ou souvent dûes aux équipements devenus obsolètes. Cette seconde phase à nouveau, le groupe de la Banque Islamique accepte d’accompagner notre pays. A l’occurrence les Petites et moyennes entreprises, sur la base des principes qui encadrent la finance islamique. C’est le profil qu’a présenté Afriland First Bank qui a fait l’objet d’une sélection pour agir comme agence d’exécution,
a indiqué le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey lors de la signature du contrat d’agence.
Pour sa part, Afriland First Bank s’engage fermement à donner les moyens aux PME, qui constituent l’épine dorsale de l’économie du pays.
Afriland First Bank à travers sa fenêtre islamique se réjouit de jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de ce projet. Fort de notre expérience dans le financement des PME et de notre maîtrise des instruments de finance islamique, nous sommes convaincus que ce programme apporte un impact direct et durable sur l’économie camerounaise,
a indiqué le Directeur général d’Afriland First Bank, Célestin Guela Simo.
Marge de 6% au plus
Le financement permettra à de nombreuses entreprises de renouveler et moderniser leurs équipements, d’acquérir des matières premières et de se doter des moyens nécessaires pour relancer leurs activités. Le tout en conformité aux principes de la finance islamique, qui sont en parfaite adéquation avec les valeurs d’éthique, de transparence et de partage défendues par la banque panafricaine, Afriland First Bank.
A la différence du financement classique, basé sur le crédit, il s’agit à travers les opérations d’achat d’actifs et de cession d’actifs de veiller à ce que la marge qui est dégagée ne dépasse pas 6%. Les entreprises bénéficiaires de ces fonds feront l’objet d’une sélection conformément aux critères établis en la matière auprès d’Afriland First Bank.