Une seule rencontre, comme celle-ci est-elle suffisante pour pouvoir prétendre à un développement durable ?
Il faut qu’il y ait plusieurs rencontres, mais pas du même groupe. Parce que personne ne peut posséder l’intelligence tout seul. Donc, il faut qu’il y ait plusieurs rencontres, mais des groupes variés qui ont des vagues de vue différents pour permettre effectivement d’avoir des idées variées. C’est pour cela que la réflexion doit être permanente et l’action doit précéder. L’action peut s’améliorer et s’accélérer.
Sur quoi The Okwelians peut-il s’appuyer pour le développement durable du Cameroun ?
D’abord sur la jeunesse de ses membres. Je suis un membre qui appuie. La jeunesse de ses membres engage leur avenir, et qui sont capables d’émettre des idées porteuses pour le développement visé par la SND30.
Que pouvons-nous faire de plus que ce qui a déjà été fait jusqu’ici ?
Je pense que le plus important déjà, c’est qu’il y ait cette plateforme de discussion. Et comme tous les intervenants l’ont spécifiquement demandé, il faut vraiment que le dialogue entre le public et le privé soit vraiment quelque chose de permanent, quelque chose qui se renforce continuellement. En plus des évènements de promotion des échanges déjà existants, je pense que celui-ci est une nouvelle dynamique qui se crée. Tout le secteur privé se trouve récupéré par ces espoirs de dynamisation des échanges.
Est-ce que pour vous, la mise en œuvre des recommandations fait problème. Dans un secteur comme celui du ciment dans lequel vous évoluez?
Le secteur du ciment est un secteur extrêmement dynamique, vous voyez bien que l’industrie est en perpétuelle mutation. Ce qui veut dire qu’on ne peut pas avoir des échanges espacés. On ne peut pas faire des actions aussi sans savoir où les différentes parties prenantes vont. C’est pour cela que la discussion doit toujours précéder l’action. Il ne faut pas que nous fassions des actions incomprises, tout comme le gouvernement ne devrait pas faire des actions incomprises par le privé. On ne peut pas dissocier la discussion des actions.
Comment la cimenterie Dangote au Cameroun se porte-t-elle ?
Le business se porte bien. A Dangote Cameroon, nous avons réalisé notre volume record en 2024 depuis la création. Ça été une année très performante pour nous. Nous avons battu le record de 2021 qui était une année marquée par le COVID. Plusieurs personnes construisaient et toutes les cimenteries avaient eu un pic de volume. En 2025, nous nous proposons de faire encore mieux, surtout que nous avons déjà lancé les discussions pour notre deuxième usine que nous allons construire. Nous fêtons notre dixième anniversaire de production, donc tous les voyants sont au vert.
Propos recueillis par Blaise Nnang
