45,39 millions de dollars US (42 millions d’euros). C’est le montant de la subvention accordée par le Fonds vert pour le climat (FVC) à la Banque ouest africaine de développement (Boad), dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Les pays bénéficiaires sont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger. L’objectif de ces fonds étant de faciliter l’accès des collectivités locales et du secteur privé de ces pays, aux financements de l’action climatique, à travers un soutien technique, un appui budgétaire et un renforcement des capacités. D’après la Boad, le programme d’un montant total de 57,71 millions de dollars US (35 milliards FCFA) sur une période de mise en œuvre de cinq ans bénéficiera d’une subvention du Fonds vert pour le climat (FVC) d’un montant de 47,81 millions de dollars US (29 milliards FCFA).
Le Fonds vert pour le climat a ré-accrédité la Boad en 2023, après une première accréditation en avril 2017. Ceci, avec un rehaussement du niveau de la catégorisation environnementale et sociale de ses projets, qui passe ainsi de « B/I 1 » à « A/I 1 ». Une ré-accréditation qui permet à la Boad de mobiliser, au profit des Etats membres de l’Union monétaire ouest africaine (Uemoa), des dons et des prêts, dont les taux seront compris entre 0 et 1,75%, des garanties et des lignes de refinancement pour la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques. Aussi, sur le plan fiduciaire, la Banque est autorisée à mobiliser des ressources allant jusqu’à 250 millions de dollars US par projet, peut-on lire sur le site de l’institution.
Sur le chemin des énergies propres
Ce financement intervient alors que la Côte d’Ivoire veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 28% en portant la part des énergies renouvelables à 42% d’ici 2030, selon Courrier International. Pour atteindre cet objectif, le pays a investi pas moins de 10,80 milliards de dollars US (10 milliards d’euros) pour tripler la puissance installée du réseau électrique. Ce qui lui permettra de passer de 2 200 mégawatts à 6 600 mégawatts à l’horizon 2030.
Pour conforter ces perspectives, Abidjan a initié de nombreux projets comme les centrales flottantes, la valorisation des déchets issus de la production du cacao, des centrales de biomasse de palmier ou smart grids (réseaux « intelligents ») entre autres. Un budget d’environ 43,22 millions de dollars US (40 millions d’euros) sera alloué pour accompagner cette révolution. Ce financement favorisera la naissance de nouvelles technologies, d’après nos confrères du Courrier International.
Grâce aux aides s’élevant à 60 millions de dollars, la centrale thermique d’Azito située dans la périphérie d’Abidjan et qui fournit le tiers de la production électrique du pays s’est considérablement développée ces dernières années. Ainsi, elle a récemment augmenté son taux de rendement et la durée de vie de ses équipements, tout en réduisant de 9 000 tonnes par an ses émissions de CO2, et ce, grâce à la technologie « Mx12 » gage de fiabilité et de grande efficacité,
peut-on lire dans les colonnes du site.