Cet article fait partie du Dossier : La part de l’Afrique dans le marché de la conquête spatiale
Il est le fruit, renseigne « Slate.fr », d’une collaboration avec plusieurs pays, dont le Japon et le Zimbabwe. Le projet est principalement l’œuvre de trois ingénieurs ougandais, Edgar Mujuni, Bonny Omara, et Derrick Tebusweke, qui ont fait leur apprentissage au sein de l’institut japonais de technologie de Kyushu.
Le CubeSat envoyé dans l’espace par la NASA, souligne « Le Monde », prendra des photos de la terre afin de recueillir des données pour la surveillance météo et l’agriculture.
Le projet dont le coût n’a pas été divulgué, permettra également de distinguer les sols nus des forêts et des terres agricoles et pourront être utilisées
pour améliorer les moyens de subsistance des citoyens de l’Ouganda et du Zimbabwe,
a précisé la NASA dans un communiqué. Une ambition qui n’est qu’à ses débuts.
A LIRE DANS CE DOSSIER
- Le marché africain de la conquête spatiale : qui fait quoi ?
- Kenya : Taifa-1 pour la sécurité alimentaire et la surveillance de l’environnement
- Ouganda : PearlAfricaSat-1 pour l’impression en 3D de la peau humaine
- Zimbabwe : Zimsat-1 pour l’agriculture et la surveillance météo
- Égypte : Tiba1 et le développement du pétrole, de l’énergie, de la santé…
- Algérie : AlcomSat1 au service des télécommunications, de l’éducation…
- Angola : AngoSat-2 au service des télécommunications
- Afrique du Sud : leader dans le développement de petits satellites
- Nigeria : NigeriaSat2 et NigeriaSat-X, au service de la localisation des mouvements criminels
- Maroc : Mohamed VI-A et Mohamed VI-B au service de la sécurité
- Éthiopie : un second satellite de télédétection
- Rwanda : Icyerekezo, RwaSat-1 et le renforcement de la connexion internet
- Soudan : SRSS-1 facilite la télédétection civile et militaire
- Ghana, Tunisie, Île Maurice : le choix des nanosatellites