Cet article fait partie du Dossier : La part de l’Afrique dans le marché de la conquête spatiale
Ce dernier, aux dires des autorités éthiopiennes, lors de son lancement, va permettre d’améliorer la connaissance des ressources agricoles, forestières et minières du pays. Et contribuer à une meilleure réponse aux catastrophes climatiques.
Joseph Ibeh de Space Africa, un organisme nigérian spécialisé dans le recueil des données économiques sur l’industrie spatiale africaine, précise que le projet ETRSS-1 aurait coûté 08 millions de dollars.
La chine a fourni 6 millions de dollars de financement du satellite et formé les ingénieurs éthiopiens tandis que le gouvernement a fourni 2 millions pour l’installation des stations au sol qui sont situées à l’observatoire spatial d’Entoto près d’Addis-Abeba.
En 2020, le pays a mis sur orbite son second satellite de télédétection et envisage être davantage autonome pour mettre sur pied son troisième engin sous-peu.
Pour rappel, le programme spatial éthiopien a été mis en place en 2004 par la Société éthiopienne des sciences spatiales.
A LIRE DANS CE DOSSIER
- Le marché africain de la conquête spatiale : qui fait quoi ?
- Kenya : Taifa-1 pour la sécurité alimentaire et la surveillance de l’environnement
- Ouganda : PearlAfricaSat-1 pour l’impression en 3D de la peau humaine
- Zimbabwe : Zimsat-1 pour l’agriculture et la surveillance météo
- Égypte : Tiba1 et le développement du pétrole, de l’énergie, de la santé…
- Algérie : AlcomSat1 au service des télécommunications, de l’éducation…
- Angola : AngoSat-2 au service des télécommunications
- Afrique du Sud : leader dans le développement de petits satellites
- Nigeria : NigeriaSat2 et NigeriaSat-X, au service de la localisation des mouvements criminels
- Maroc : Mohamed VI-A et Mohamed VI-B au service de la sécurité
- Éthiopie : un second satellite de télédétection
- Rwanda : Icyerekezo, RwaSat-1 et le renforcement de la connexion internet
- Soudan : SRSS-1 facilite la télédétection civile et militaire
- Ghana, Tunisie, Île Maurice : le choix des nanosatellites