Cet article fait partie du Dossier : La part de l’Afrique dans le marché de la conquête spatiale
Lancé depuis la base de Kourou par une fusée Soyouz, Icyerekezo, nous renseigne « TV5 Monde », a été construit à Toulouse comme ses cinq autres alter-égo lancés en même temps. Il doit permettre de donner un accès internet au groupe scolaire secondaire de St Pierre Nkombo situé sur l’île Nkombo du lac Kivu.
Il offrira un accès haut débit internet aux étudiants de ce groupe scolaire. Le Rwanda estime que le lancement de ce satellite est un symbole de l’engagement du pays à développer l’industrie spatiale rwandaise, de renforcer les capacités locales, d’inspirer les jeunes et de préparer le pays vers un avenir hyper connecté.
En 2022, le pays a annoncé peut-on lire dans « AfdMagazine » du 15 août 2022, des plans de lancements de deux constellations de satellites au cours des trois prochaines années.
A LIRE DANS CE DOSSIER
- Le marché africain de la conquête spatiale : qui fait quoi ?
- Kenya : Taifa-1 pour la sécurité alimentaire et la surveillance de l’environnement
- Ouganda : PearlAfricaSat-1 pour l’impression en 3D de la peau humaine
- Zimbabwe : Zimsat-1 pour l’agriculture et la surveillance météo
- Égypte : Tiba1 et le développement du pétrole, de l’énergie, de la santé…
- Algérie : AlcomSat1 au service des télécommunications, de l’éducation…
- Angola : AngoSat-2 au service des télécommunications
- Afrique du Sud : leader dans le développement de petits satellites
- Nigeria : NigeriaSat2 et NigeriaSat-X, au service de la localisation des mouvements criminels
- Maroc : Mohamed VI-A et Mohamed VI-B au service de la sécurité
- Éthiopie : un second satellite de télédétection
- Rwanda : Icyerekezo, RwaSat-1 et le renforcement de la connexion internet
- Soudan : SRSS-1 facilite la télédétection civile et militaire
- Ghana, Tunisie, Île Maurice : le choix des nanosatellites