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Angola : AngoSat-2 au service des télécommunications

Le 12 octobre 2022, l’Angola a mis en orbite son second satellite AngoSat2 construit par la société russe « RKK Energuia», cinq ans après la perte prématurée de son premier satellite AngoSat-1.

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Angosat-2

Cet article fait partie du Dossier : La part de l’Afrique dans le marché de la conquête spatiale

D’une valeur de 327,6 millions de dollars américains, AngoSat-2 résulte du protocole complémentaire qui prévoyait la construction d’un nouvel engin, en remplacement, en cas d’échec du premier satellite AngoSat-1.

Selon le Directeur général du bureau national de gestion du programme spatial angolais, Zolano Jaoo , AngoSat-2 est sept fois plus rapide que son prédécesseur qui avait été perdu quelques heures après son lancement en 2017.

Avec un haut débit de transmission de données fournissant 13 gigaoctet dans chaque région éclairée (zone portée du signal du satellite), le nouveau satellite va assurer la fourniture complète du territoire national et fournit des services de télécommunications (téléphonie, internet, télémédecine, diffusion et radiodiffusion). Il couvre l’ensemble du territoire africain, en particulier l’Afrique australe et est basé sur la plateforme Eurostar-3000 avec une durée de vie nominale de 15 ans.

Ambitieux, le pays entend, dans le cadre de la « stratégie spatiale nationale de la République d’Angola 2016-2025 », poursuivre sa conquête de l’espace. AngoSat3, le troisième satellite angolais (pas encore sur orbite à date), participe de cette course à l’espace.

Conçu pour une durée de 10 ans, le président de la République angolaise, Joao Lourenço, avait approuvé le contrat commercial pour sa construction, son lancement et sa mise en orbite, à en croire les informations insérées dans le « Diário da República », daté du 8 mai 2019.

Pour un coût estimé de179 millions de dollars US, la mise sur orbite de ce troisième satellite angolais construit par Airbus permettra au pays de surveiller ses frontières, de collecter des informations sur les zones reculées, de surveiller les forêts, de suivre l’évolution de la déforestation.

Également, l’engin dont la gestion sera placée sous la supervision du tout premier centre de contrôle des satellites du pays permettra de suivre l’élévation du niveau de la mer. Ainsi que l’érosion côtière et la pollution marine.

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