Cet article fait partie du Dossier : La part de l’Afrique dans le marché de la conquête spatiale
Le 19 novembre 2018, a suivi son jumeaux Mohamed VI-B. Cette deuxième composante, indique Jeune Afrique en date du 14 novembre 2018, est utilisée pour des activités de cartographie et d’arpentage, de surveillance du territoire.
Mais au-delà de son utilisation civile, ce programme spatial repose également sur les motivations sécuritaires complémentaires, ajoute le journal, Mohammed VI-A et B
permettront conjointement une couverture plus rapide des zones d’intérêts. Chacune des deux composantes a une capacité à fournir des images en trois dimensions avec une résolution de 0,7 mètres à une altitude de 694 km. Les deux ont coûté 600 millions d’euros avec un financement 100% marocain.
En 2021, le pays a décidé de lancer des satellites d’observation complémentaire dans l’espace, question de mettre à niveau ses capacités spatiales.
A LIRE DANS CE DOSSIER
- Le marché africain de la conquête spatiale : qui fait quoi ?
- Kenya : Taifa-1 pour la sécurité alimentaire et la surveillance de l’environnement
- Ouganda : PearlAfricaSat-1 pour l’impression en 3D de la peau humaine
- Zimbabwe : Zimsat-1 pour l’agriculture et la surveillance météo
- Égypte : Tiba1 et le développement du pétrole, de l’énergie, de la santé…
- Algérie : AlcomSat1 au service des télécommunications, de l’éducation…
- Angola : AngoSat-2 au service des télécommunications
- Afrique du Sud : leader dans le développement de petits satellites
- Nigeria : NigeriaSat2 et NigeriaSat-X, au service de la localisation des mouvements criminels
- Maroc : Mohamed VI-A et Mohamed VI-B au service de la sécurité
- Éthiopie : un second satellite de télédétection
- Rwanda : Icyerekezo, RwaSat-1 et le renforcement de la connexion internet
- Soudan : SRSS-1 facilite la télédétection civile et militaire
- Ghana, Tunisie, Île Maurice : le choix des nanosatellites