Cet article fait partie du Dossier : La part de l’Afrique dans le marché de la conquête spatiale
Avec pour mission de réaliser des satellites sur place, la première expérience Algérienne dans le domaine spatial a été un succès. Elle a permis le montage de quatre satellites : AlSat-1 (mis en orbite le 28 novembre 2002) ; AlSat-2A (mis en orbite le 12 juillet 2010) ; AlSat-1B (mis en orbite le 26 septembre 2016 ; AlSat-2B (mis en orbite le 26 septembre 2016 à 04h43 heure algérienne).
L’Algérie dispose également dans son centre de développement des satellites, des bâtiments réservés aux expériences d’environnement permettant des intégrations et des essais sur des satellites pesant jusqu’à 1000 kg. Un centre, apprend-on, qui a couté environ 560 000 dollars (76 millions de dinars). Le pays a lancé en 2003 et 2005 AlSat4 et AlSat5 financés par le Nigeria, le Royaume-Uni, la Turquie et la Chine.
Si la gamme des satellites AlSat a été conçue pour l’observation de la terre avec pour objectif la gestion des ressources naturelles et la prévention des catastrophes naturelles comme les inondations et les tremblements de terre, AlcomSat1, mis sur orbite le 10 décembre 2017par la fusée chinoise « Longue Marche-3 » sert quant à lui à la diffusion télévisuelle, aux télécommunications, à l’éducation à distance, à la communication entre les entreprises ou encore à la navigation par satellite.
A LIRE DANS CE DOSSIER
- Le marché africain de la conquête spatiale : qui fait quoi ?
- Kenya : Taifa-1 pour la sécurité alimentaire et la surveillance de l’environnement
- Ouganda : PearlAfricaSat-1 pour l’impression en 3D de la peau humaine
- Zimbabwe : Zimsat-1 pour l’agriculture et la surveillance météo
- Égypte : Tiba1 et le développement du pétrole, de l’énergie, de la santé…
- Algérie : AlcomSat1 au service des télécommunications, de l’éducation…
- Angola : AngoSat-2 au service des télécommunications
- Afrique du Sud : leader dans le développement de petits satellites
- Nigeria : NigeriaSat2 et NigeriaSat-X, au service de la localisation des mouvements criminels
- Maroc : Mohamed VI-A et Mohamed VI-B au service de la sécurité
- Éthiopie : un second satellite de télédétection
- Rwanda : Icyerekezo, RwaSat-1 et le renforcement de la connexion internet
- Soudan : SRSS-1 facilite la télédétection civile et militaire
- Ghana, Tunisie, Île Maurice : le choix des nanosatellites